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Metaphysique et descente aux enfers

23 novembre 2004

Suicide raté et hopital psychatrique

Bon bin j'ai pas eu de chance...

Eh ouai je me suis loupé, mais c vraiment parce que le destin ne voulait pas de moi, la faucheuse avait visiblement décidé que ce n'était pas le moment

Bon je raconterai le tout plus en détails une autre fois la je suis attendu dans ma cellule en psychatrie à l'hopital civil...où je moisi depuis le soir en question

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26 octobre 2004

Suicide et fin du blog

Bien, ce soir j'ai choisi,  je suis ntrain d ecrire mon testament et les derniers mots pour les gens que j'aime, désolé, ce blog se termine ainsi
25 octobre 2004

Cigarette, tu t'en iras avec mon ex !

J'ai repris la clope l'an dernier, après l'avoir connu, et maintenant, elle s'en va, donc, je vais essayer de faire en sorte que la clope s'en aille avec elle. Certes, chose peu évidente puisque je fumais quand meme presque un paquet par jour ces derniers temps. Mais la j'ai plus de clopes, j'ai plus de thunes, donc... je vais tenter la méthode forte, l'arret d'un coup, ca risque d'être dur cette semaine, avec les exams qui approchent et le stress que je vais avoir à cause de mon ex...

C'est bon, j'en suis quasi sur, son plan cul que finalement elle  garde mais elle sait pas trop (ca c'est ce que j'ai entendu), est arrivé sur strasbourg... Pfff je sui vraiment dégouté, et je sais vraiment pas trop quoi faire... J'hésite à etre méchant, j'ai pas envie de me facher avec elle, mais d'un autre coté, je crois que c'est uniquement de cette manière qu'elle comprendra. Soit, on verra bien.

Cet aprem je devrais etre en cours, mais apres une nuit blanche passé à jouer comme un taré en lan avec un pote, je suis vraiment naz et je préfère me laisser aller dans les bras de morphée.

Ce soir, entrainement de kung fu, je ne sais pas encore si j'aurais le courage d'y aller, je suis epuisé en ce moment, aussi bien sur le plan physique que emotionnel et intellectuel... Mes 3 neurones ont du mal a suivre !

J'ai du mal j'ai du mal...

24 octobre 2004

Longue journée...

Pff quelle journée de fou et de merde aussi...

J'ai eu mon pret et j'ai les cheveux tout gris apres avoir passé 4h chez mon coiffeur... ca c'est ce qui est cool

Ce qui l'est moins, c'est que j'ai revu 2 amies de mon ancienne promo et que j'ai appris pas mal de truc sur ce qui se passe en ce moment... c'est pas tout rose, déjà que globalement j'étais déçu par ces gens là... ils tombent vraiment très bas maintenant.

Enfin pour couronner le tout, j'ai appris que mon ex ( oui je peux l'appeler comme ca) avait un copain il qu'il debarquait cette semaine... et ce depuis aout, alors qu'elle me soutient mordicus le contraire... Deja j'ai du mal avec la séparation, ensuite elle veut rester amis, mais comment peut on fonder une relation sur le mensonge... Non, je ne crois pas que cela soit possible... Bien il faudra donc passer à la méthode forte, si elle comprends pas qu'elle fait n'importe quoi, je vais devoir être un peu plus ferme, la période gentil chien chien c'est fini. J'attends de voir cette semaine les excuses bidons qu'elle va sortir...

Un truc qui me fait chier, c'est que je sais que c'est les capote que j'ai moi meme acheter qu'elle va utiliser pour baiser avec son new one, qui apparement n'est meme pas pris au sérieux puisque c'etait juste un plan cul de vacances... Enfin... elle deraille, et bizarrement beaucoup croient que c'est moi qui déraille, enfin, ca leur passera...

Le pire c'est que ça me fait mal... merde j'hallucine, je pensais m'être débarassé de ça. Pff c'est dur de se séparer...

23 octobre 2004

Ange et démon

Je suis l'ange de la nuit venu chercher ton âme, tremble et incline toi face à la faucheuse incarnée !

Ton esprit et ton corps ne peuvent résister ! Soumets toi, Banquier !

Ouai je sais je tripe un peu, mais j'ai 2 heures de sommeil dans les gencives et je dois convaincre mon banquier de m'accorder un pret...

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23 octobre 2004

Mes citations de la nuit

Dans mes lectures interdites de cette nuit, je vous fais part de 2 citations qui me plaisent :

- Nous ne sommes jamais indépendants de l'espace qui nous entoure, nous sommes une simple singularité de cet espace.

- L'idée d'égalité est d'ailleurs l'une des plus fausses qui soient et compte parmis les illusions les plus volontiers entretenues pour maintenir l'homme dans un état d'esclavage par rapport à lui même.(En faisant référence à l'égalité entre les gens lors de leur naissance et après...)

Bien, dans quelques heures, j'affronte mon banquier et ensuite je change de tete, j'hésite encore entre du rouge et du gris... Bah je ferais selon l'humeur du moment

 

23 octobre 2004

Quand l'esprit tourne définitivement en rond... (ou pas rond justement)

J'aurais pu mettre le même titre que hier en fait...

Je réfléchis... Lundi les gens me reverront, j'ai pas envie de les voir... J'ai besoin de parler, j'ai desespérement besoin de parler à quelqu'un... mais à qui ? j'ai fais le tour, j'ai beau chercher, je ne trouve pas. La seule personne à qui je pourrais parler, dans le sens où au fond de moi, je crois que c'est la seule qui fut un jour capable de me comprendre, je ne peux vraiment pas. Comment pourrais-je seulement l'appeler... Elle a completement brisé ma confiance, elle a cassé quelque chose en moi, quelque chose qui certainement ne pourra jamais être réparé. J'ai toujours été là quand elle allait mal, j'ai besoin d'elle et elle n'est pas là... Elle sait que je vais pas bien, mais elle doit probablement se monter la tête dans le vide comme elle sait si bien le faire depuis quelques mois. Elle doit denouveau croire que c'est à cause d'elle... ça n'a strictement rien a voir... Enfin pas la peine de rêver, elle ne me contactera pas pour prendre de mes nouvelles... je sais très bien que chaque fois qu'elle m'apelle c'est simplement parce que je lui suis utile, parce que je suis en mesure de faire quelque chose qui l'emmerde ou alors parce que je sais faire quelque chose qu'elle ne sait pas. C'est triste à dire, mais finalement c'est ainsi.

Je me suis volontairement isolé, j'ai volontairement choisi de ne pas donner de nouvelles et je ne veux voir personne... Pourtant à chaque instant, je guette un message ou un coup de téléphone... Le pire c'est que parfois ils arrivent, mais je ne décroche même pas... Situation paradoxale et complètement stupide. En fait, parfois on croit être entouré, mais on croit seulement... c'est de l'autopersuasion, rien de plus finalement.

Le pouvoir de l'autopersuasion est quand même bougrement impréssionnant... C'est grâce à lui que les gens croient qu'ils n'iront pas au paradis s'ils couchent aant le mariage, grâce à lui que des gens se suicident, grâce à lui que des nanas restent avec des mecs qui les battent, grâce à lui que certains se croient amoureux etc.  La liste est longue... La force de l'esprit humain est une chose étonnante... il est tout de même supéfiant que des études sérieuses ne soient pas menées là dessus... Ah mais j'oubliais, c'est vrai ca rapporte pas de thune de savoir pourquoi l'humain s'autopersuade et comment... c'est sur c'est donc vachement moins important et ça mérite vachement moins de budget que de dénicher un nouveau slogan pour des couches culottes ou une nouvelle recette de boite pour chien... Pourquoi parfois j'ai l'impression que le monde est fou ? Messieurs mesdames, je vous fais une grande révélation, le grand monde capitaliste dans lequel nous vivions ne mène absolument à rien, si ce n'est à cultiver notre égocentrisme et à courir après l'argent... chose étonnement fictive... hé oui notre vie n'a aucun sens... Ah bon ? Vous le saviez déjà ? Et ça vous convient ? Oui ? Ah bien excusez moi de vous avoir déranger dans votre spirale infernale alors...

J'aimerais bien pouvoir parler à quelqu'un, mais je vais encore devoir m'expliquer, et je vais encore avoir l'impression que finalement, les gens écoutent juste pour se donner bonne conscience : "Je suis allé le voir, il ne va plus se suicider maintenant" alors qu'en fait, c'est pire après leur passage... Enfin... Je vois l'échéance de ma retraite du monde approcher et j'ai l'impression qu'elle est encore beaucoup trop proche... Je vois le tableau d'avance, tout le monde va croire que je déprime encore à cause d'elle (elle y compris) et puis bin en fait non... oui parfois dans ma vie il se passe d'autres choses que de ressasser la même peine encore et encore... la je pense à autre chose justement :) Je pense à mon pote qui m'a laché cette personne alors que je lui aait clairement expliqué que je preférais qu'il m'accompagne... je pense aux quelques personnes qui sont au courant et qui s'en foutent royalement... et puis bin en fait... bin... comment dire... je suis desappointé. Bon certes, je me pose des questions existencielles, sans arrêt, certes, je n'ose plus me montrer et je me lave 2 fois par jour... mais en fait... c'est pas ca qui me sidère le plus, c'est le reste. Je prends du recul en pensant être déjà tombé de haut au sujet du monde qui m'entoure, mais en fait non, ca peut encore être pire... espérons que c'est la dernière fois que je me dis ca :) (si si je suis d'un naturel optimiste je vous l'assure... c'est justement ça le problème...)

Bon je posterais un autre truc plus tard, j'ai besoin d'une pause clope

22 octobre 2004

Encore une...

Insomnie de merde...

J'ai tout essayé, sauf les calmants, malheureusement y'en a plus depuis un bon moment, depuis un fameux soir ou j'ai mangé deux boites d'un coup... C'est le genre de substances que j'évite donc d'avoir à la maison, histoire d'être sur de ne pas recommencer. Vraiment, y'a trop de bruit dans ma rue, y'a des soirs j'ai envie de prendre des trucs et de les balancer à la gueule des gens... faites la fete dans la boite, et quand vous en sortez, par pitié taisez vous, ou alors au moins abstenez vous de squatter 30 minutes sous ma fenètre à bavarder... SURTOUT quand vous etes bourrés... surtout vous mesdemoiselles, je ne supporte plus vos gloussements enivrés...

A défaut de réussir à dormir, j'écris ici... et je bois... je me suis remis à boire... espérons que je ne vais pas recommencer comme y'a quelques année, ou je descendais une demi bouteille de martini tout les soirs... Enfin, mon pastaga est bientot vide, je n'ai plus de bière et je ne sais pas si j'aurais le courage de descendre mon rhum à sec... C'est au moins ca le point positif. J'ai lu un blog qui me plait beaucoup aujourd'hui, comme je l'ai dis en commentaires, c'est hallucinant de voir à quel point l'on croit etre seul et qu'on tombe par hasard sur des gens à la fois si semblables et si différents...(D'aucuns me diront que cette phrase n'a strictement aucun sens, ils ont peut être raison...). J'ai repéré des coquilles et autres dans mes précédents textes, désolé pour les eventuels lecteurs, je n'ai ni le courage de me relire entièrement, ni le courage de tout corriger...

 

21 octobre 2004

Ca craint, je deviens un dechet...

Tout ca pour dire que j'ai zieuté des blogs par ci par la et que je suis retombé sur un ancien test de pureté que j'avais déjà fais une fois il y a presque 3 ans...

Et bien je crois que j'ai du largement doubler mon score, que je donne pour les stats...

Total 64 Alcool 77 Drug 75 Sex 65

Bin merde quand j'y repense, je me dis que j'ai vraiment fais beaucoup de choses ces dernières années et je me demande ce que je deviens...

J'ai pas mis les pieds dehors aujourd'hui... Quelqu'un viens de sonner à ma porte, je me demande qui c'est... Ma curiosité demeurera insatisfaite, j'ai décidé de ne aps répondre à l'interphone. Cette personne ou ces personnes se douteront bien que je suis chez moi, la lumière de mon bureau filtre à travers le batik que j'ai accroché au bas de ma fenètre. Je n'ai pas vraiment envie de voir quelqu'un, je ressemble à rien, je suis même pas habillé... Ca risque d'inquiéter du monde... je vais devoir parler... et sincèrement je n'en ai pas envie, surtout pas si je ne l'ai pas choisi. Durant la dernière année écoulée, j'avais fais confiance aux gens, je m'étais mis à parler de moi, de certaines choses... finalement avec du recul, je crois que j'aurais mieux fais de ne rien dire. C'est un soulagement à double tranchant, au départ, on croit que ca soulage, mais en fait, on reçoit rapidement "le coup du boomerang"... Des reproches masqués, des amis qui n'apellent plus etc... Je vais devoir revoir ma conception du monde. J'avais pour habitude de ne faire confiance à personne, je me demande bien quelle idée j'ai eu de faire le contraire...

Je me demande au bout de combien de temps d'absence les gens s'inquiètent... Cela m'étonnes toujours de voir combien certains sont si peu réceptifs à ce qu'il se passe autour d'eux. Je prends mes distances, il faut que je regarde ma vie avec du recul, que je fasses le point sur ces gens qui m'entourent et sur ce que je suis entrain de faire. Quand je pense que la première partie de mes partiels commence dans 2 semaines... je n'ai encore rien fais, je n'y comprends rien, il va falloir que je m'y mette... Ce serait inacceptable un échec. Je ne supporte pas l'echec... c'est peut etre pour ca que j'ai du mal à accepter la situation dans laquelle je vis en ce moment. Echec amoureux, échec social... Bien de toute façon, je fais confiance à mes neurones...

Je me demande ce qu'il va se passer... je pense rester enfermé encore quelque jours... ca ne m'apaise pas vraiment, mais je repasse, je range, je nettoie, ca m'aide a éviter de trop réflechir... Que c'est doux de fuir la réalité...

21 octobre 2004

Là où tout commence...

Car il faut bien que les choses commencent quelque part...

"You have to realize that someday you will die... Until you know that, You're useless"

Un jour j'ai entendu ceci... et c'en est devenu une de mes phrases fétiche... Remplaçant aisement : "La vie est belle"

Un blog... quelle idée... Dire que je suis tombé la dessus en cherchant desespérement des infos sur la bisexualité, lors d'une de mes nombreuse insomnie... Certains croient au destin, si le destin m'a mené a ce blog, alors peut etre devais-je moi aussi en écrire un. Pourquoi ? Aucune idée... Un ami dit souvent : "Dans la vie il se passe des choses..." Ne cherchez pas de suite, cette phrase n'en a pas :) Pourquoi devrais elle en avoir d'ailleurs, elle est très vraie ainsi...  Enfin, l'avenir me diras peut etre pourquoi j'ai décidé d'écrire ici.

Par où commencer...

Je cherchais des infos sur les bi, parce que finalement je crois que je cherche à me rassurer... Le suis je vraiment ? Pourquoi la psychologie d'une manière générale, n'est pas aussi simple que des mathématiques ? Pourquoi n'y a t'il pas de critères purement définis pour savoir qui nous sommes et ce que nous sommes ? Evidemment la réponse est simple : Sinon, ce ne serais pas drole... Si la vie était simple, les choses seraient d'un ennuyeux...Enfin, je m'égare... Je cherche desespérement des réponses, mes réponses, cela fait 2 jours que je ne vais plus à la fac et n'ai plus de contact avec le monde extérieur. Je crois que j'ai peut-être besoin d'etre seul avec moi même, c'est peut être aussi une façon de m'autopersuader que je n'ai pas peur des autres... Je n'ose plus me regarder dans une glace. Enfin je crois, où tout du moins, j'évite de le faire pour ne pas avoir à me demander si j'en ai le courage ou pas... Finalement la philosophie Shadokienne n'est pas di dénuée de sens... Si j'arrete de pomper il se passera peut être quelque chose, comme je n'ai pas envie de savoir ce qu'il pourrait se passer, je continue à pomper... C'est la troisième fois maintenant... la troisème fois que je me retrouve dans des situations... intimes, sexuelles, ambigues, n'importe quel mot fera l'affaire, je n'arrive pas moi même à le définir. Ca me rapelle un prof de première qui nous demandais si l'ineffable était le sentiment le plus fort ou le plus dénué de sens car non descriptible... Dans mon cas, j'arrive à mettre un seul mot sur ce que je vis : Malaise. J'ai cru il y a 2 ans que ce dérapage lors d'une scéance photo n'était qu'un accident, un moment de faiblesse ou un pervers a profiter de ma comment dire... surprise ? J'ai cru il y a 2 mois que cette seconde aventure était due a mon état psychologique très instable... Mais alors pourquoi cette troisème fois ? Pourquoi je n'arrive pas a m'avouer que peut etre que ca me plait ? Pourquoi je ne dis pas stop ? Chaque seconde je pourrais le faire, mais a aucun moment je ne m'y resoud. J'ai peur de moi même... Si "moi même" signifie encore quelque chose a vrai dire.

Faisons rapidement un historique des faits, cela aidera à comprendre :

Fin d'année 2002, je travaille dans un hotel la nuit, et je vis des moments fantastiques avec une demoiselle adorable. Belle, gentille attentionnée, bref une relation idyllique qui dure depuis près d'un an. Un soir un client de l'hotel reste dans le petit salon de la salle d'acceuil, il attend un appel sur son cell. Je m'ennuie, il s'ennuie, on commence à discuter, marrié, 2 enfants, en voyage d'affaire etc. On dérive, on dérive, on parle argent, a ce moment là, je suis au plus mauvais point, Cela fais presque 6 mois que je cherche un vrai boulot et que je sacrifie mes moindres centimes à ma moitié... Je prefere ne pas manger pendant 2 jours, juste pour pouvoir lui offrir des fleurs ou l'emmener au restau lors des grandes occasions... Pour elle, j'ai du fric, je glande a la maison depuis quelques mois, je devrais me trouver un boulot ou reprendre mes études... faire quelque chose en résumé... La façade c'est ça : Je vais bien, je cherche du boulot tranquillement, j'ai des sous pas de stress, bref tout va bien dans le meilleur des mondes... L'envers du décors est moins rose... Financièrement je suis au plus bas, l'intégralité de mes économies est passée dans notre dernier voyage, malheureusement etant donné que je ne trouve toujours pas de boulot, il ne me reste vraiment pas grand chose... J'aligne des petits boulots pourris, des mi-temps fatiguants et je joue la double vie... Pendant que je travaille, elle croit que je dors, que je sors... je pretexte tout et n'importe quoi, ca ira mieux bientot, c'est un mauvais moment à passer, tant pis si je dois faire des sacrifices, elle passe avant tout. Ironiquement c'est grace à elle que je l'ai trouvé ce boulot. Une annonce perdu dans un coin du crous, un temps partiel dans un hotel, enfin un boulot que j'ose lui dire que je pratique...je n'arrivais résolument pas à lui anoncer que je travaillais dans des fast food et des usines pour gagner quelques rondelles. Ce boulot la n'est pas bien lucratif, si bien que j'en parle avec ce gars la qui me propose des scéances de photo. Une fois ou deux par mois, entre 60 et 120 euros le film.... Pas des milles et des cents mais quand meme de quoi arrondir mes fins de mois. J'accepte, on demarre 2 semaines plus tard. Reglo sur le tarif, je touche mes 60 euros pour 14 poses, tout va bien... jusqu'a ce que le cauchemar commence...Il me fait des avances, se dessape pour je ne sais plus quelle raison... Un souvenir : du dégout... je n'ai plus jamais embrassé quelqu'un comme avant... Un souvenir de ce grigou de 45 piges dans la tete avec ses baisers répugnants, tel une fouine... Bref un mauvais moment.... abregé par un coup de téléphone... Je resterais à jamais reconnaissant envers cette personne. On s'empresse d'oublier, on utilise ces sous pour aller chez un chinois en amoureux effacer très vite ce mauvais moment... Mais au final, ca ne s'oublie pas... Le temps que passe n'efface rien, ne permet pas d'oublier...Les cauchemars la nuit deviennent juste moins fréquents parce que finalement, on apprends à vivre avec, on s'accoutume à ces choses qui sont en nous.

La roue tourne les choses changent... 8 mois apres mon couple part en vrille, je décide de reprendre mes études, je retourne à la fac, et alors que je suis au fond du gouffre (enfin c'est ce que je croyais à l'époque, du moins après avoir essayé de me suicidé :) ). Je rencontre quelqu'un, une lumière, un soleil d'espoir dans un monde noir... Un reve commence... quelques mois et la réalité nous rattrape, ma compagne va mal, sombre en dépression nerveuse, c'est le début de la descente aux enfers... 6 mois où l'on s'arrete de vivre... On vit pour elle, on sacrifie tout, on donne tout, avec une chandelle qui brille au fond d'un long couloir : l'espoir qu'un jour elle aille mieux, qu'elle redevienne comme avant. Les jours passent et se ressemble, je suis à son chevet, je la vois détruire sa vie, s'éloigner de moi, s'éloigner de ses amis, je fais les courses, je nettoie, je suis anxieux : elle n'est pas la, elle devrait etre la, elle crie, elle frappe, elle pleure, elle tremble, elle aligne des propos incompréhensibles, on dirait une enfant perdue, je cherche, je supporte, je réconforte, j'attends...je lui fais confiance, elle ira mieux c'est sur, elle est forte, ca ira, il faut juste y croire, si on y croit, tout les rêves peuvent devenir réalité, c'est elle qui me l'a appris, j'y crois, dur comme fer. Je roule, elle crie, elle pleure, je roule encore. Je masse. Elle commence à me parler, je commence à comprendre. Elle crie, je marche, je cherche des coquillages, la nuit et les étoiles m'apaisent...comme toujours... elles l'apaisent aussi... peut etre le début ? non, elle crie encore... je roule encore, je négocie, je masse, je roule a nouveau. Je cherche desespérement un sourire, parfois je l'entrevois... c'est magnifique, mais ses yeux restent vides, craintifs... je masse, je roule une fois de plus... je m'evade, je reflechis, je cours, je reviens. J'organise et elle souris, mais plus à moi. Je suis heureux... Je m'en vais, je roule longtemps.

Le temps passe et je me vide...Pendant tout ce temps, je me vide, j'essaye de lui donner des choses pour qu'elle se remplisse, mais je me vide... j'attends de ses nouvelles, elle me rejette, je la harcele, elle veut du temps. Incompréhension. Je suis seul. Je m'ennuie. Je rencontre quelqu'un via internet. Il est tres sympathique, on discute beaucoup, les discussions sont interessantes avec lui. On se revoit chez moi, on discute, je lui ai promis un massage alors je m'execute. Il se passe des choses que je ne maitrise plus, il me caline... Que faire, comment réagir... il se fait plus entreprenant... je suis perdu, mais je suis seul, personne n'est la pour m'aider. L'inévitable se produit... Je ne sais plus où je suis ni qui je suis. Ah si je suis dans ce que j'appelle chez moi... je dois me laver... je me sens répugnant, mais l'eau et le savon ne suffisent pas. Je prends ma voiture et je roule, encore et encore... je veux voir la mer, etre seul au bord de la mer et réflechir, fuir ce monde qu'est le mien, prendre un instant de répit. Donc je roule... la mer est la... elle est belle...je suis seul, je pensais que ca irais mieux, c'est pire... Elle n'est pas loin, je l'appelle, j'ai besoin d'elle, j'ai besoin de parler à quelqu'un, je sais qu'il vaudrait mieux que ce ne soit pas elle, mais j'ai beau chercher, il n'y a qu'elle... on se voit, je n'arrive pas, je n'ose pas, je me heurte a un mur... je craque. je tremble, je coupe, je saigne. Je dors. Elle est la, c'est pire qu'avant... je gene, je rentre, je roule.

Un mois plus tard, j'attends son retour pour pouvoir trouver le réconfort que je cherche. Elle rentre, mais ne veut plus me parler pour le moment, elle m'évite alors que j'ai besoin d'elle... Bref, ce que je n'avais pas compris est un fait, nous sommes séparés et je suis au plus mal... Quelle ironie du sort...j'attendais desesperement qu'elle aille mieux, et je me suis détruit moi meme... résultat elle va mieux, elle me jette... La rentrée reprends, je me dis que ce qui m'est arrivé avec cet homme était un égarement...

Mais mardi soir, je vais le voir, histoire de... j'emmene un de mes meilleurs amis pour m'accompagner, je n'ose pas y aller seul, je ne sais pas de quoi j'ai peur, mais je n'ose pas y aller seul. Tout se passe bien, on discute c'est chouette, j'apprécie l'instant, mon ami s'en va... Les choses changent, il se rapproche... Une fois de plus je reste pétrifié, je suis un robot, je ne me controle plus... Quand je rentre chez moi le froid me reveille, je commence à réaliser... Pourquoi ? Pourquoi à chaque fois c'est pareil ? Que suis je ? Qui suis je ? Qu'ai je fais ?

Je ne veux plus voir personne, je reste chez moi enfermé, il faut que je reflechisse. De toute facon, je n'ose pas voir des gens...Je vais peut etre partir, quelques jours ailleurs me feraient du bien peut etre, mais ca risque aussi d'etre pire, comme la dernière fois... Il est 8h50, ca fait presque une heure que je devrais etre à la fac... je ne veux plus y aller, pas pour le moment... quand ?

Combien de temps me faudra il pour m'y accoutumer ? Elle s'en va, elle hante mes nuits... Il est la, je le fuis...

 

 

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